Tests salivaires : l’Adapei de l’Orne déploie le dispositif au sein de ses structures


Dans un contexte de circulation épidémique soutenue tel que celui que nous traversons, les tests constituent la première étape de la stratégie « tester, alerter, protéger » mise en place partout en France. L’arrivée d’un nouvel outil de dépistage, les tests salivaires rapides, peut désormais la renforcer. L’Adapei de l’Orne, la première dans le département, déploie cette semaine les tests salivaires au sein de ses IME, puis dans ses Esat, après avoir recueilli le consentement préalable des personnes concernées.

La mise en place de ces tests salivaires à grande échelle fait suite à l’avis favorable de la Haute Autorité de santé (HAS) rendu le 11 février 2021. L’objectif est de limiter la diffusion du virus dans des lieux où les contacts ne peuvent être évités, non seulement pour protéger les personnes concernées (soignants, professionnels et personnes accompagnées).

L’alternative au prélèvement nasopharyngé est celui par voie salivaire, plus facilement accepté car moins désagréable. Il suffit de cracher un peu de salive dans un tube ou de frotter un coton-tige dans la bouche. Les échantillons recueillis peuvent ensuite être analysés dans les mêmes conditions qu’un prélèvement nasopharyngé. Dans ce contexte, la Haute Autorité de Santé (HAS)s’est déclarée favorable à l’usage de tests salivaires dans le cadre de dépistages ciblés, répétés régulièrement. Les données les plus récentes suggèrent en effet que les tests salivaires ont une sensibilité proche de celle des tests nasopharyngés tout en offrant une meilleure acceptabilité.

L’Adapei de l’Orne propose les tests salivaires aux usagers volontaires dans un premier temps, puis auprès d’un échantillon de personnes de façon aléatoire et régulière au long cours afin d’endiguer toute propagation du virus et éviter les clusters.

Le taux d’incidence dans l’Orne (nombre de nouveaux malades sur une période donnée) a encore grimpé de 36% en une semaine avec plus de 60% de contaminations avec le variant anglais, 12% avec le variant sud-africain.